Le mur de soutènement : pour éviter les glissements de terrain

Un mur de soutènement sert à résister aux fortes pressions d’un terrain, composé de sable ou de terre. En général, il permet d’éviter les éboulements et les glissements de terrain. Découvrons dans cet article, tous les aspects pratiques de ce type de mur.

L’utilité d’un mur de soutènement

Un mur de soutènement permet de résister aux pressions d’une hauteur de terre d’au moins deux mètres. Son objectif principal c’est de contenir la terre dans un espace défini. Pour un particulier, il permet de créer un espace supplémentaire dans son jardin pour planter des arbres et des fleurs.

Pour assurer l’efficacité du mur, il faut surveiller l’entrée de l’humidité. Un mur de soutènement ne doit pas dépasser plus de quatre mètres de hauteur et ne doit pas être construit sur un terrain avec une pente de plus de 10°.

Les différents types de mur de soutènement

De manière générale, les murs de soutènement peuvent avoir des différences selon les critères ci-après. Il faut tenir compte de leurs morphologies : ouvrages massifs, en béton armé ou en parois ancrées, le dimensionnement et son fonctionnement, les matériaux utilisés, et enfin, les méthodes appliquées pour la mise en œuvre.

Les murs poids

C’est le plus classique et le plus ancien. Avec son poids propre important, cela lui permet de résister aux poussées des terres. Les murs poids sont employés d’habitude pour soutenir des matériaux en déblai. Faciles à entretenir, ils s’intègrent facilement au site où ils ont été réalisés. Les matériaux pour leurs réalisations sont : les éléments préfabriqués (en béton armé ou non, comme les caissons remplis de terre, les blocs, les poutres, etc…), la maçonnerie de pierre jointoyée en béton armé ou en béton cyclopéen et enfin la maçonnerie de pierres sèches.

Mur en béton armé ou cantilever

Caractérisés par une base élargie, qui est encastrée dans la partie supérieure du sol de fondation, il sert à soutenir le remblai dans sa stabilité. Comme les murs poids, il est considéré comme rigide.

Comment construire un mur de soutènement

La préparation du site

Pour débuter la construction de votre mur de soutènement, il faut consulter l’avis d’un professionnel comme Maçonnerie Rmk qui est un expert en construction de maisons. Il faut vérifier votre sous-sol sur la présence de tuyaux ou de câbles.

La pose de fondation

Pour la pose de fondation, il est conseillé d’utiliser des parpaings pleins de 20 cm. Il faut prendre des précautions pour cette étape. La qualité de votre mur en dépend. En effet, il est nécessaire que les éléments soient solides, stables et bien reliés entre eux. À ce propos, il faut poser le premier rang de parpaings au fond de la tranchée, sur la couche de base.

La construction du mur de soutènement proprement-dite

Après avoir posé le premier rang de parpaings, vous pouvez ajouter une deuxième rangée en dessus, en les décalant les uns des autres. Pour cela, appliquez le mortier, en évitant trop d’humidité. Posez les parpaings successivement en appuyant fortement pour assurer sa solidité. Il suffit de répéter l’opération pour obtenir la hauteur du mur souhaitée.

Les éléments à considérer pour un mur de soutènement

Pour commencer, il faut prendre en compte la poussée de la matière pour évaluer la pression exercée sur le mur. Ensuite, il faut vérifier si le drainage du mur est solide pour supporter le poids des eaux en cas de forte pluie. La pression des eaux est beaucoup plus supérieures à celle des terres. Et enfin, il faut connaître la nature du sol pour savoir s’il est résistant.

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