Vous avez un terrain en pente ? Il vous faudra construire un mur de soutènement. Celui-ci va soutenir le terrain. En effet, il va permettre de lutter contre le glissement de terrain et les éboulements de la terre. Pour qu’il puisse bien remplir sa fonction, sa construction doit respecter certaines conditions. De la fondation jusqu’à l’élévation du mur, en passant par le choix de sa hauteur, découvrez tous les détails en quelques lignes.
Pourquoi créer un mur de soutènement ?
Le mur de soutènement sert à contenir de la terre dans un espace réduit et défini. Il a pour but d’éviter le glissement de terrain. S’il se trouve dans le jardin, il permet de créer un espace en plus, dont celui dédié à la plantation d’arbres ou de fleurs.
Dans tous les cas, le mur de soutènement doit être tenu loin d’une eau qui stagne. Il ne doit pas être créé sur une terre argileuse ou constituée de tourbe ou de vase. Il n’est pas non plus adapté pour un terrain avec une pente de plus de 10°.
À quelle hauteur maximale doit être érigé un mur de soutènement ?
Avant d’effectuer tous les travaux préparatifs pour la construction d’un mur de soutènement, il y a certaines règles à respecter. Entre autres, il s’agit de sa hauteur maximale. En effet, le mur de soutènement doit s’élever à 2 mètres au minimum. Au maximum, il ne doit pas dépasser les 4 mètres de haut.
Comment monter un mur de soutènement ?
Le montage d’un mur de soutènement ne doit pas se faire à la hâte. Vous pouvez faire appel à un professionnel comme l’entreprise A.C.L Aménagements et Constructions du Littoral à Toulon pour mener à bien votre projet. En effet, chaque étape de la construction doit se faire avec soin pour garantir la solidité et la stabilité du mur. Découvrez comment faire.
Préparer le site
La première chose à faire est de préparer le site. Dans ce cas, vous devez d’abord vous assurer auprès de la mairie qu’aucun câble ni tuyau ne traverse votre sous-sol. Ensuite, prenez une corde et des piquets pour déterminer l’emplacement du mur de soutènement. Après, vous devrez creuser une tranchée un peu plus large que les parpaings. La profondeur doit être de 2,5 cm par 20 cm de hauteur de mur prévue.
Ensuite, vous pouvez utiliser un compacteur de sol pour tasser la terre au fond de la tranchée. Après, une couche de 10 à 15 cm de gros graviers doit être posée au fond de la tranchée. Utilisez un râteau pour bien la repartir.
Vous pouvez compacter à nouveau jusqu’à ce que la couche devienne parfaitement plane.
Poser la fondation
Très importante, la pose de la fondation du mur de soutènement doit être réalisée avec précaution. En effet, c’est de la fondation dont dépend la qualité du mur entier. Celle-ci doit donc être stable et solide. Ainsi, pour ce faire, placez le premier rang de parpaings sur la couche de base, au fond de la tranchée. Placez-les bien en les frappant avec un maillet en caoutchouc. Pour éviter que la fondation ne s’affaisse au fil du temps, utilisez de la pierre concassée pour remblayer le rang de parpaings.
Monter le mur de soutènement
Une fois que la première rangée de parpaings est mise en place, vous pouvez élever le mur de soutènement jusqu’à la hauteur voulue. Veillez seulement à ce qu’il n’excède pas les 4 mètres de haut. Pour l’élévation du mur, appliquez du mortier sur la première rangée de parpaings et posez la deuxième. Assurez-vous que le mortier n’est pas trop humide et que les parpaings se décalent les uns des autres. À la fin, vous pouvez poser des dalles au-dessus de la dernière rangée de parpaings.
Et voilà la construction de votre mur de soutènement terminée !