Médecin légiste : un métier difficile ?

Un médecin légiste, comme son nom l’indique, travaille au sein de la médecine légale. Il peut être contacté par la justice pour effectuer des études sur la cause d’un décès. Néanmoins, il n’exerce pas uniquement des examens post-mortem. Il peut aussi intervenir auprès des vivants pour évaluer des blessures ou des séquelles. Il se charge ainsi de déterminer les conséquences d’un accident ou d’une violence en effectuant des examens médicaux. Ses activités lui permettent d’avoir des données scientifiques qui pourraient intéresser la justice. Toutefois, une personne souhaitant devenir médecin légiste doit avoir certaines qualités et suivre diverses formations pour pouvoir exercer le métier.

Qualités requises pour devenir médecin légiste

La plus grande partie du travail d’un médecin légiste consiste à faire des autopsies. Pour cela, il va être amené à voir des corps dans tous ses états. Ainsi, la première qualité qu’il vous faudra avoir, si vous souhaitez effectuer ce métier, est celle d’un individu qui a une grande force psychologique. En plus de cela, comme il aura aussi à examiner des victimes d’accident, de violence ou de vol qui sont encore en vie, il doit avoir aussi un bon sens relationnel. De plus, dans l’exercice de son métier, le médecin légiste va être confronté à des patients traumatisés. Il doit donc assurer leurs traitements avec un grand tact. D’autre part, un médecin légiste doit s’apprêter à faire face à des faits considérés d’habitude comme difficiles à supporter. Il en est ainsi des formes de blessures graves et des odeurs nauséabondes. Aucun élément ne doit donc l’empêcher d’aller au bout de son examen quelle que soit la gravité de la situation. Il doit arriver à apporter des preuves scientifiques qui serviront d’éléments permettantd’élucider une affaire.

Formations nécessaires pour devenir médecin légiste

La première étape à passer pour devenir un médecin légiste est de suivre des formations pour devenir médecin. Pour cela, il faut obtenir un baccalauréat scientifique puis entrer en première année commune aux études de santé ou PACES. Il faut ensuite passer un concours pour entrer en 2e année de médecine et suivre une formation de base jusqu’en 6e année. L’étape suivante consiste à passer les épreuves classantes nationales (ou ECN) qui va mener à l’obtention du diplôme d’état de Docteur en médecine. C’est seulement là, que la formation pour devenir un spécialiste de la médecine légale peut commencer. Elle dure en général, entre 4 et 5 ans. En même temps, des stages doivent être effectués durant ces années pour obtenir un diplôme d’études spécialisées. Cependant, un diplôme d’étude spécialisée complémentaire (DESC) sera nécessaire pour obtenir un poste de médecin légiste. Il s’agit d’une formation de 4 semestres durant laquelle l’étudiant va déjà commencer à participer à des autopsies.

Carrière d’un médecin légiste

Certes, la carrière de médecin légiste consiste à examiner des personnes victimes de violence ou d’accidents, qu’elle soit encore vivante ou déjà décédée. Toutefois, ses différentes formations lui permettent d’exercer tous les postes liés au métier de médecin. Il peut ainsi occuper la fonction d’un chef de service dans un hôpital ou encore enseigner dans les formations à vocation médicale. Il peut également approfondir sa connaissance en se spécialisant dans certains domaines et y devenir expert. Le cas de l’expert en criminologie en est un exemple. En plus des postes déjà indiqués ci-dessus,cette spécialité va lui permettre de devenir un enseignant en droit. Viser le métier de médecin légiste nécessite, à part les qualités requises déjà mentionnées dans les lignes précédentes, une grande motivation et de la persévérance. Cependant, toutes les années consacrées aux études et aux formations supérieures finissent toujours par être bien payées. De plus, elles permettent de faire varier ses activités professionnelles. Un médecin légiste peut ainsi travailler à la fois, dans un centre hospitalier, dans des universités et bien sûr dans un cadre d’affaires judiciaires.

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